Etape 63 - Museo del Oro - Un musée hors normes
Jeudi 12 juillet 2018. Toute une série de masques encore. L'art précolombien à son sommet. Les surréalistes et autres impressionnistres n'ont rien inventé. C'est tout simplement sublime.

Le museo del Oro*** de Bogota abrite la plus grande collection jamais réunie d'objets en or pré-hispaniques au monde. La Banque de la République a directement racheté les pièces aux collectionneurs privés et aux guaqueros, les pilleurs de tombes.

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La salle 3 du musée aborde les thèmes de la cosmologie et du symbolisme : comment ces sociétés interprétaient le monde qui les entourait. |

Au sein de cette salle, on trouve des poporos. Des bâtonnets en or qui permettait de porter la poudre de coca à la bouche.

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Le musée rassemble une riche collection de pectoraux. |
La salle 4, la salle des ofrandes présente le monde des chamans et des sorciers, qui sont souvent représentés assis pour penser, interpréter les secrets du cosmos, et contrôler les forces qui régulent la vie. |
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De nombreux animaux sont représentés. La faune et la flore inspiraient visiblement les artistes. Mais outre cette magnifique grenouille, de nombreux objets représentaient des oiseaux en vol (aigles, faucons, éperviers et autres rapaces...) qui symbolisaient le vol extatique du chaman. |
Le chaman n'était pas exempt de représentation comme le prouve cette magnifique pièce en or. La plupart de ces objets n'étaient pas destinés au commerce ou à l'enrichissement. |
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Certains tunjos (des figurines en or représentant des guerriers) servaient d'offrandes dans des rituels comme celui de la laguna de Guatavita. |
Couvert de paillettes et de poudre d'or de la tête aux pieds, le cacique se baignait dans le lac puis jetait des objets en or dans les eaux pour honorer les dieux. C'est d'ailleurs ce rituel qui a donné naissance au mythe de l'El Dorado. |
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Ce rituel des offrandes pouvait se dérouler dans un lac comme dans une grotte ou un champ cultivé. |
La muséographie du museo del oro*** est vraiment exceptionnelle. Elle permet ainsi de restituer les parures que portaient guerriers, chamans et autres caciques des tribus indiennes.





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